Comment protéger votre logement contre les nuisibles en hiver ?
Vous êtes un professionnel de la gestion antiparasitaire . Vous savez donc sûrement comment ajuster vos interventions et vos horaires lorsque les températures baissent. Mais les établissements sous contrat sont-ils prêts à faire face aux changements saisonniers de nuisibles ?
Chaque saison apporte son lot de nuisibles, en particulier pour les établissements stockant des denrées alimentaires . Insectes volants pendant les mois chauds, petits insectes rampants au printemps ou rongeurs à l’automne… Les locaux où se trouvent des aliments sont des destinations qui attirent bien des nuisibles.
En hiver, les conditions météorologiques sont difficiles. L’approvisionnement en nourriture est limité. Ces paramètres incitent les nuisibles comme les cafards et les rongeurs à chercher refuge à l’intérieur. Certains animaux sauvages , comme les oiseaux , peuvent également se retrouver à l’intérieur des locaux pour échapper au mauvais temps.
Et tandis que les industriels veillent au bon déroulement des opérations, ils n’ont pas toujours le temps de surveiller l’activité des nuisibles . Avec le rush supplémentaire des fêtes de fin d’année et sans un plan de prévention contre les nuisibles adapté, ils pourraient bien avoir à faire face à une infestation de nuisibles qui mettraient leurs activités à l’arrêt.
Quelle que soit la saison, les nuisibles s’installent partout où il y a un abri, de l’humidité et de la nourriture. Malheureusement, l’ industrie agroalimentaire et les métiers de bouche regorgent de ces trois éléments. Un paradis pour les nuisibles !
L’atelier de production offre aux nuisibles de nombreux débris alimentaires, de l’humidité et un abri avec des endroits difficiles à atteindre.
Moins fréquentées, ces zones sont des cachettes parfaites pour les nuisibles .
Certains nuisibles font de l’auto-stop, comme les blattes , les fourmis et les araignées . Ils peuvent facilement pénétrer dans les installations via les camions de livraison et les conteneurs d’expédition qui sont introduits quotidiennement dans les locaux.
On ne pense pas à inspecter régulièrement le toit. Les nuisibles comme le rat noir et les volatiles comme les pigeons passent souvent inaperçus.
Les restes de repas des employés, le sucre renversé lors de la ruée vers le café du matin et les poubelles qui débordent… Tous ces éléments peuvent attirer une multitude de nuisibles en un rien de temps.
L’humidité attire les cafards et les envahisseurs occasionnels comme les lépismes , les scarabées et les mouches.
L’exclusion est une pratique préventive de lutte antiparasitaire. Elle vise à protéger l’extérieur d’une propriété, afin que les nuisibles ne puissent pas y pénétrer. Quel que soit l’emplacement physique de l’entreprise à protéger, des mesures simples peuvent contribuer à empêcher les nuisibles d’entrer. Il s’agit par exemple de :
En tant que prestataire de services de lutte antiparasitaire, vous pouvez montrer à votre client les zones à privilégier et les tactiques d’exclusion spécifiques à leurs installations. Vous pouvez aussi proposer ce service avec le matériel nécessaire.
La propreté facilite le bon déroulement des activités. Mais aussi les employés n’auront pas à craindre de repérer une blatte dans la salle de repos ! La sécurité alimentaire est essentielle dans ce secteur d’activité. Et le client a donc probablement déjà mis en place un programme de sanitation que vous mettez en œuvre. Il faut réviser ce programme en fonction des saisons et faire les ajustements nécessaires pour vous assurer que les parasites saisonniers ne deviennent pas un problème. Voici quelques mesures rapides que votre client doit mettre en place :
Premier entré, premier sorti : les employés doivent appliquer cette méthode pour stocker les produits avant et après leur expédition. Les produits alimentaires ne doivent pas rester dans les entrepôts de l’usine pendant des périodes prolongées. Cependant, des arrêts, des retards et des annulations d’expédition peuvent se produire.
Dans ces cas-là, un bon espacement des conteneurs de stockage permet de réduire le nombre de cachettes des nuisibles . Il faut aussi retirer les emballages après avoir inspecté les marchandises , afin de réduire encore le nombre de cachettes pour les nuisibles . Et attention, les cafards et les rongeurs grignotent le carton des boites.
Ce conseil est l’un des plus importants. Les employés de votre client sont les yeux et les oreilles de l’établissement. Ils en connaissent la disposition et comprennent les points sensibles. Vous pouvez donc les former pour connaître :
Le personnel sera ainsi en mesure de vous aider à éradiquer les indésirables . Le responsable tiendra ainsi un journal des activités des nuisibles . Celui-ci sera accessible à tous. Il impliquera l’équipe en charge de l’ hygiène , car elle est la plus susceptible de repérer les problèmes de nuisibles pendant les nettoyages.
Comme on l’a vu, il peut être judicieux de désigner – et de former – un employé de l’entreprise de votre client pour surveiller les nuisibles . Mais on peut aussi utiliser la télésurveillance des nuisibles . Il existe plusieurs dispositifs en fonction des besoins spécifiques et de la structure des locaux. Les résultats sont généralement les mêmes : vous et votre client pourrez suivre l’activité des nuisibles depuis n’importe quel endroit. Si nécessaire, vous pourrez aussi repérer les tendances , et traiter les problèmes avant qu’ils ne deviennent graves.
La surveillance à distance des nuisibles est particulièrement utile dans les installations automatisées de fabrication et de traitement des aliments, où l’activité humaine limitée rend difficile le repérage des nuisibles . Avec des restrictions sanitaires fluctuantes, le télétravail et les directives de distanciation sociale, la télésurveillance des nuisibles peut être la solution pour détecter la présence de nuisibles .
Source : Food Logistics (article interprété et adapté)